
Frédéric SEILER
Prénom nom : Frédéric SEILER
Commune : GRUSSENHEIM
Surface betteravière : 20 ha
Sucrerie de rattachement : ERSTEIN
Innover pour rester performant
Chez Frédéric Seiler, les 20 ha de betteraves sont toujours implantés derrière un maïs. La préparation du sol est soignée, à l’automne comme au printemps, pour répondre à plusieurs objectifs : préserver la structure du sol, limiter le tassement et surtout, réduire les résidus de paille pour limiter la pression rhizoctone, forte en situation irriguée.
Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :
Broyage, déchaumage, labour sans rasette, préparation d’automne… ces interventions avant l’hiver permettent de gagner du temps au printemps et donc, de semer plus tôt : en général, à la St Joseph, au 19 mars, pour viser une durée de végétation la plus longue possible. « En 2018, on a semé le 4 avril, juste avant que la pluie ne revienne ! »
Avec des moyennes pouvant atteindre les 120 t/ha, Frédéric se situe dans la fourchette haute des résultats de la sucrerie d’Erstein.
« Mais peut-être plus pour longtemps » souligne-t-il. En cause, de fortes attaques de cercosporiose. Certes les solutions fongicides existent mais engagé dans le réseau « Fermes Déphy » depuis trois ans, Frédéric cherche à réduire dès que possible les quantités de produits phytosanitaires utilisées. Alors il n’hésite pas à tester des solutions de biocontrôle : contre la cercosporiose à partir de la campagne 2018, mais aussi contre les limaces. En maïs, il recourt même aux drones pour cibler la pyrale. Il s’informe et se documente beaucoup, en France mais aussi en Suisse et en Belgique. Il se dit prêt à tester différentes techniques pour optimiser le rendement.
La betterave d’hiver ? Pourquoi pas. Le semis en mini-mottes ? Oui, à condition que le prix diminue.