Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Philippe BONNEAU

Prénom nom : Philippe BONNEAU

Commune : Triguères

Surface betteravière : 30 ha

Sucrerie de rattachement : Souppes

L’avenir de la betterave vu par Philippe

“Confiant dans l’avenir de la betterave, c’est une production que la France maîtrise parfaitement. Chaque intervenant (semenciers, producteurs, sucreries…) fera le necessaire pour pérenniser cette production.”

Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :

  1. J’ai débuté la betterave il y a 2 ans et j’ai investi, c’est donc que j’y crois !
    1. C’est une diversification très intéressante sur nos terres à limon très orientées céréales.
    2. Je compte bien faire progresser les résultats technico-économiques.
  2. Comme on démarre et qu’on assure nous-mêmes l’enlèvement des betteraves, j’ai raisonné productivité dès le départ. Exemples ?
    1. Semis. J’ai élargi le semoir de 6 à 12 rangs.  Objectif : doubler le débit de chantier pour semer en terre fraîche (rapidement après une pluie) pour avoir une levée rapide et homogène. 
    2. Désherbage. Avec un voisin qui a investi, je vais tester le désherbinage, avec un double objectif : réduire les doses d’herbicides et réchauffer le sol.
    3. Récolte. Achat d’une arracheuse automotrice Matrot, car je n’ai  pas de prestataire dans mon secteur. L’annuité d’emprunt est comparable à ce que m’aurait coûté l’ETA.  De plus, pour une meilleure rentabilité de l’investissement, j’arrache 10 ha chez un voisin et je prévois d’arracher 10 ha supplémentaires chez un autre collègue en 2016.
    4. Transport. J’avais déjà le camion car je livre mes céréales. J’ai acheté une pelle, la mienne n’étant pas assez puissante. Pas besoin d’aire de stockage, je livre toute ma production. En contrepartie, la sucrerie indemnise le chargement et le transport. Je transporte aussi la production d’un voisin.